Rapport 2023 de France Compétences : quelles perspectives pour la formation des entrepreneurs ?
France Compétences a publié son rapport annuel sur l’usage des fonds de la formation professionnelle, offrant une vision d’ensemble sur les financements mobilisés et les dispositifs en place. Cette analyse est essentielle pour tous les acteurs de la formation, y compris l’École Supérieure de l’Entrepreneuriat by UCE et la certification « Entrepreneur de la TPE » (RNCP35215). Quels enseignements tirer de ce rapport pour mieux accompagner les entrepreneurs de demain ?
Formation des salariés : un levier essentiel
En 2022, plus de 4,1 millions de salariés ont accédé à une formation financée par des fonds publics ou mutualisés. Le coût moyen par participant est de 622€, pour une durée moyenne de 22 heures. Ce chiffre met en évidence l’importance des dispositifs de formation continue pour le développement des compétences.
Les versements volontaires des entreprises à leur OPCO (opérateur de compétences) représentent 40% du financement de ces formations, facilitant notamment l’accès à la formation pour les petites structures.
CPF : un régime en mutation
Le Compte Personnel de Formation (CPF) a vu une baisse du nombre de dossiers validés en 2022 (1,8 million contre 2,1 millions en 2021), principalement due à des mesures de régulation. Toutefois, le coût moyen d’une formation via le CPF a augmenté, atteignant 1 473€.
Cette tendance souligne la nécessité d’optimiser l’offre de formation pour garantir un bon équilibre entre coût et qualité pédagogique, en particulier pour les entrepreneurs en devenir qui mobilisent ces financements.
Apprentissage : un investissement clé
Le rapport met en avant la stabilisation des contrats de professionnalisation et la progression continue des contrats d’apprentissage. L’analyse des coûts des CFA (Centres de Formation des Apprentis) montre un lien direct entre le niveau d’investissement dans la formation et la qualité de l’insertion professionnelle des apprentis.
L’étude des marges des CFA et du coût moyen d’un contrat d’apprentissage permet de mieux appréhender l’impact économique des dispositifs en place et d’ajuster les modèles de financement pour une formation entrepreneuriale plus efficace.
Une collecte des contributions optimisée
Depuis janvier 2022, la collecte des contributions à la formation et à l’apprentissage a été confiée aux URSSAF et à la MSA. Cette réforme a permis d’augmenter le nombre d’entreprises cotisantes, notamment parmi les TPE, générant un gain net de 700 millions d’euros en 2022.
Cette évolution bénéficie à la formation professionnelle dans son ensemble, et notamment aux dispositifs d’accompagnement des entrepreneurs, en renforçant les fonds disponibles pour leur formation.
Quels enseignements pour l’ESE by UCE ?
Pour l’École Supérieure de l’Entrepreneuriat by UCE, ces tendances confirment la nécessité d’adapter les formations aux réalités du marché.
- Le renforcement de la formation continue des entrepreneurs doit s’appuyer sur une meilleure mobilité des financements, notamment via le CPF et les dispositifs mutualisés.
- L’apprentissage et l’accompagnement sur-mesure des entrepreneurs doivent être priorisés pour garantir une insertion réussie.
- La structuration et la gestion des coûts de formation doivent permettre de proposer des offres accessibles tout en assurant un niveau de qualité optimal.
Avec ces enseignements, l’ESE by UCE continue de structurer ses parcours pour former efficacement les entrepreneurs de demain, en phase avec les évolutions du secteur de la formation professionnelle.
Rapport 2023 de France Compétences : quelles perspectives pour la formation des entrepreneurs ?