Se former à l’entrepreneuriat, c’est possible !
Les formations en entrepreneuriat se développent et témoignent d’une place de plus en plus grande de l’entrepreneuriat dans les parcours professionnels.
Ces formations renouvellent les approches et promeuvent une pratique terrain conjointe à l’acquisition des compétences. Exemple en est avec la Certification Entrepreneur de la TPE.
Acquérir ou faire valider des compétences entrepreneuriales reconnues à un niveau professionnel bac+2.
Inscrite au répertoire national de la certification professionnelle et au CPF, La certification « Entrepreneur de la Tpe » est accessible par la formation continue à partir d’un niveau bac et aux personnes pouvant justifier d’une expérience professionnelle d’au moins 1 an pour la VAE.
Cette certification développée par l’Union des couveuses d’entreprises s’articule autour de 5 axes de compétences :
– traduire l’information en vue de l’élaboration du projet,
– élaborer et piloter sa stratégie opérationnelle,
– contrôler la viabilité économique et financière de l’activité,
– maîtriser son action commerciale,
– conduire un projet éco-responsable.
Construire son projet sur le terrain grâce aux compétences acquises
La Certification « Entrepreneur de la Tpe » s‘appuie sur le CAPE (Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise), contrat formalisé dans la loi sur l’initiative économique de 2003 et qui permet de tester son projet entrepreneurial.
Le CAPE permet de mettre en place un apprentissage action pour les entrepreneurs. Ils se forment et développent leur projet entrepreneurial en même temps. Ils peuvent communiquer, engager des partenariats, rencontrer les premiers clients, facturer et encaisser les résultats.
L’idée est de faire des allers-retours continuels entre le marché et l’offre. Tester plusieurs options, plusieurs scénarios d’offres en mobilisant les connaissances acquises C’est le meilleur moyen pour se lancer en minimisant les risques !
Développer son expérience en cours de formation
Un atout non négligeable de la formule est de faciliter le financement : « En effet, l’entrepreneur arrive face aux financeurs ou aux banquiers avec un projet déjà testé, lancé, avec un premier chiffre d’affaires et non un prévisionnel, des clients, des perspectives de développement ». En moyenne, les entrepreneurs passés par une couveuse affichent un taux de pérennité de 80 % à trois ans.